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ADN, la quête des origines

La question des origines inscrite dans le projet de loi relatif à la bioéthique devait faire l’objet d’un nouvel examen devant l’Assemblée nationale au mois de novembre. Celui-ci est reporté en raison de la crise sanitaire alors que les tests dits « récréatifs » continuent de se multiplier malgré l’interdiction de la loi française.

La plupart d’entre nous n’aurons pas eu le temps de voir le nouveau film de Maïwenn : ADN, sorti en salle le 28 octobre dernier. L’artiste y joue le rôle principal, celui d’une femme désarçonnée par la mort de son grand-père, qui se lance dans une quête obsessionnelle de ses origines. Celle-ci sera émaillée par la réalisation d’un test ADN, un indice parmi tant d’autres sur le chemin de ses ancêtres.

L’histoire est fortement inspirée par la vie de la réalisatrice mais elle résonne d’une façon toute particulière chez tous ceux qui sont à la recherche de leurs parents biologiques. L’anonymat du donneur est en effet un principe de notre droit et certains craignent que sa levée entraîne une chute du nombre de dons.

Chaque année, 100 à 200 000 personnes feraient un test génétique, via des kits achetés sur Internet pour une soixantaine d’euros. En France, le Code pénal sanctionne d’une amende de 3 750 euros l’examen des caractéristiques génétiques hors autorisation d’un juge ou prescription à des fins médicales. Mais à l’heure d’Internet, cette interdiction est toutefois limitée dans la mesure où ces tests sont autorisés dans les pays voisins. Certaines sociétés vont même jusqu’à proposer de tester les échantillons d’ADN laissés par la salive de nos aïeux sur les timbres et les enveloppes de leur courrier, ce qui met à mal le droit au respect de la vie privée. Pour le professeur Stéphane Viville* qui s’exprimait dans les colonnes des Dernières nouvelles d’Alsace, le 12 octobre dernier, il faut distinguer la levée de l’anonymat de l’accès aux origines. Le don doit rester « anonyme, gratuit et altruiste » mais l’enfant devenu adulte doit « avoir la possibilité d’accéder à l’identité de son/sa donneur·se. » Il estime que nous allons « vers un accès aux origines ; possible à partir de 18 ans.»

*L’accès aux origines, un droit humain – PMA et don de gamètes : faut-il lever l’anonymat ?- Stéphane Viville – Préface de René Frydman

Consulter le projet de loi relatif à la bioéthique
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