Lors de l’achat ou de la vente d’un bien immobilier, il est essentiel de comprendre les implications financières qui en découlent, afin de ne pas laisser vos finances sur la touche. Parmi celles-ci figurent le remboursement des fonds de travaux, le remboursement au prorata des charges de copropriété, de la taxe foncière et des loyers de location.
Le terme « prorata temporis » signifie proportionnellement au temps, c’est-à-dire que les remboursements sont calculés en fonction du temps de propriété de chaque partie sur la période concernée. Dans cet article, nous aborderons les aspects clés de ces sujets pour aider les futurs vendeurs et acheteurs à mieux comprendre leurs responsabilités et à prendre des décisions éclairées lors de leurs transactions immobilières.
Le remboursement au prorata des charges de copropriété
Lors de la vente d’un bien en copropriété, il est courant que les charges de copropriété soient réparties entre le vendeur et l’acheteur au prorata du temps de propriété de chacun pendant le trimestre en cours. Les charges de copropriété comprennent généralement les honoraires du syndic, l’entretien des parties communes, les frais d’assurance, etc….
Le vendeur paye toujours au syndic les charges de copropriété d’avance, pour un trimestre. Pour calculer le montant à rembourser, on tient compte des charges payées par le vendeur et du nombre de jours restant sur la fin du trimestre. L’acheteur recevra par la suite les prochains appels de fonds du syndic pour la période restante de l’année. Il est important de noter que ce remboursement doit être mentionné dans l’acte de vente et que les parties peuvent s’accorder sur un autre mode de répartition des charges si elles le souhaitent. Si le remboursement n’est pas prévu au contrat, alors le vendeur conservera à sa charge l’intégralité du trimestre.