L’assurance vie constitue un excellent levier pour pouvoir transmettre un capital important à ses enfants ou ses proches, bien souvent sans aucune fiscalité ou avec une fiscalité fortement réduite.
La fiscalité applicable aux contrats d’assurance-vie dépend de la date de souscription du contrat et de l’âge de l’assuré souscripteur.
Les versements avant 70 ans sont les moins taxés
Les capitaux (on parle ici de primes) versés avant vos 70 ans bénéficient du cadre fiscal le plus favorable. Lors du décès de l’assuré (quel que soit son âge), chaque bénéficiaire a droit à un abattement de 152 500 € sur les capitaux reçus. Au delà, l’excédent est soumis à un prélèvement fixe de 20 % sur une tranche de 700 000 € et de 31,25 % au-delà et ce quel que soit le lien de parenté entre l’assuré souscripteur et le bénéficiaire.
Par exemple, si le bénéficiaire est un neveu, il paie normalement des droits de succession au taux de 55 % après un maigre abattement de 7.967 € ! En utilisant l’assurance vie, il bénéficiera d’un abattement de 151 500 € et le surplus ne sera taxé qu’à 20 %. De quoi réfléchir sérieusement à la solution !